L'ECOLE KOKUSAI BUTOKUKAI


"Patience is the ballast of the soul"

La patience est le support de l'esprit

Par cette pensée, le maître Richard Kim plaçait la patience en tête des vertus fondamentales, indispensables aux pratiquants d'arts martiaux. Le Kanji 忍 (nintai), qui signifie patience, s'est donc tout naturellement imposé lorsque notre école - Butokukai International, fondée par le maître Kim en 1959 et rebaptisée Kokusai Butokukai en 2005 - a choisi d'adopter un nouveau logo, plus représentatif des valeurs qu'elle met en exergue.

La langue française réduit au seul mot "patience" la signification d'un kanji infiniment plus riche en sens.

Patience, persévérance, humilité, maîtrise de soi, lâcher prise sont quelques unes des notions qu'il renferme.

La partie supérieure signifie "la lame du couteau (épée) qui peut faire couler le sang". La partie inférieure signifie "le cœur". L'association des deux peut se traduire par "être en paix et ouvrir son cœur" ou encore "déposer les armes et devenir Bouddha".

Le miroir sacré du Japon, les rayons et la couleur jaune du soleil, rappellent que O'Sensei Richard Kim, 10° dan, Hanshi, fut l'un des plus grands maîtres qu'ait jamais compté le Dai Nippon Butoku Kai.

Le Kokusai Butokukai Europe est actuellement dirigé par Meijin Jean Chalamon, 10° dan.

Richard Kim (1917-2001)


La charte du Kokusai Butokukai

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Le taïchi au kokusai butokukai


Le Taïchi est un art martial traditionnel chinois qui se caractérise par des mouvements lents et fluides. C'est une pratique qui met l'accent sur l'intégration du cœur, du corps et de l'esprit.

La Taïchi se présente comme une série de séquences de mouvements circulaires, très doux, très lents, coordonnés et continus. Ces mouvements sont synchronisés avec la respiration et la pensée consciente. Il importe "d'agir psychiquement et non physiquement".

Celui qui pratique le Taïchi doit être entièrement présent à lui-même, ici et maintenant, à l'écoute de son corps. Cette écoute est l'un des meilleurs apprentissages à la concentration mentale et à la relaxation.

Tout le monde peut pratiquer le Taïchi sans danger, car on ne force pas le corps.

Les mouvements lents coordonnés et contrôlés contribuent à une meilleurs perception de soi-même. Ils aident à développer la confiance en soi, amènent la relaxation et écartent l'irritabilité. Les mouvements lents augmentent l'endurance d'une manière souvent insoupçonnée.

Extraits du livre de Jean Chalamon : TAICHI CHUAN, le grand Tao - 2009

Jean Chalamon (1935- )


l'origine du taïchi de style yang


Yang Chengfu (1883-1936) est l'un des plus célèbres maîtres de Tai-chi-chuan de style Yang. Il est notamment connu pour avoir enseigné à de nombreux élèves et avoir ainsi fait connaître le Tai-chi-chuan à un vaste public, au-delà du cadre restreint de la famille Yang dans lequel il était auparavant confiné.